Été 1987

Ma première fois



A 15 ans, je roulais ma première pelle lors d’une boum à laquelle je me suis rendue après avoir fait le mur et embarqué mon petit frère, pour ne pas le laisser seul à la maison, mes parents étant partis à un bal de mariage. Il s'appelait Didier et j'avoue qu'il me plaisait depuis un moment et que j'ai apprecié nos baisers maladroits. Je ne me souviens pour autant pas si nous sommes sortis ensemble ensuite. 

Et après plus rien… jusqu'à l'été de mes 16 ans. Je suis partie pour la première fois en camp d'ados. Ce camp là avait la particularité d'être co-construit par les participants eux même et leurs moniteurs. La destination étant inconnu pour l'organisme organisateur. Il s’agissait de la Yougoslavie. Et oui ! J'ai connu la Yougoslavie avant la guerre, je sais ça fait ancienne combattante mais c'est pourtant vrai, peu de temps avant la guerre. 
Le voyage se faisait en juillet, en car, et notre circuit prévoyait de descendre par l’intérieur des terres et de remonter par la côte. Après avoir traversé la France et l'Italie, nous voilà en Yougoslavie. Le séjour était bordélique, nous étions livrés à nous même, il faisait une chaleur de malade et le pays magnifique.  Après avoir fait une grande partie du voyage, nous voilà à Dubrovnik, ville absolument magnifique ! Le premier soir, les monos nous laissent sortir seules, une fois de plus. Nous étions un petit groupe de filles à bien nous entendre et à bien aimer faire la fête. Dans la journée, nous avions repéré une discothèque dans laquelle sortir le soir. Nous nous sommes mises sur notre 31. Pour ma part, mini jupe blanche, tee shirt blanc et mocassins verts, et oui, on n'est pas à l'abri d'une faute de goût en vacances, quand le reste de la valise ne comprend que des tongs… Je m'étais maquillée mais légèrement, un ensemble de lingerie blanc mignon mais relativement sage et mes cheveux mi-longs ondulés laissés libres et tombant sur mes épaules telle une crinière. 
Nous sommes arrivés à la discothèque et avons commencé à danser, avec une grande envie de nous amuser et de profiter de notre soirée. Assez rapidement nous avons toutes remarqué un homme magnifique, brun au teint mat, les yeux noirs, le corps musclé et avec un sourire au charme fou. Les filles me dirent rapidement qu'il n'avait d’yeux que pour moi et en le regardant plus souvent, je me suis rendue compte qu'en effet, il me regardait avec insistance. 
Il finit par s'approcher de moi et par commencer à danser avec moi. Il ne tarda pas à m’enlacer et m'embrasser. Bien qu'il soit beaucoup plus vieux que moi, je me suis laissée faire. Lui ne se doutant certainement pas de mon âge, je faisais facilement 20 ans quand j'en avais 16. J'estimais le sien à 25 ans. 
Nous avons dansé un moment ensemble, rendant hystériques de jalousie mes copines de l'été. Il m'a ensuite entraîné dans des salons non occupés de la boîte. Nous nous sommes assis et embrassés à nouveau, carressés et enlacés. J'ai réussi à comprendre qu'il s'appelait Lorenzo et il a compris que je m’appelais Stéphanie. A un moment, il a sorti son sexe de son pantacourt et a posé ma main dessus. C'est la première fois que je touchais le sexe d'un homme. Je l'ai caressé sans trop savoir comment faire, puis il m'a fait comprendre qu'il souhaitait que je le suce mais là je n’ai pas pu, j'étais effrayée par la situation et ne savait comment lui dire que j'étais vierge et novice puisque nous ne parlions pas la même langue. J'ai donc écourté notre tête à tête afin de rejoindre mes amis et continuer à flirter avec ce bel homme. 
Nous nous sommes faits un coucou de la main quand nous avons décidé de rentrer au camping, l'aube pointant presque le bout de son nez. 
Le lendemain, nous avons convaincu ceux qui le souhaitaient et les monos de venir avec nous en boîte pour avoir le droit d'y retourner à nouveau. 
Je mis encore plus de  soin à me préparer, la même jupe, les même mocassins, la même crinière mais un tee shirt saumon ample avec une base moulante au niveau des hanches et un ensemble de lingerie en dentelle anglaise string tanga. L'excitation en plus bien sûr avec l'espoir de revoir Lorenzo. 
Nous sommes arrivés en avance à la discothèque. Nous avons donc fait le choix d'attendre non loin, assis sur les marchés d'un monument. Mais au moment de m'asseoir, je pose mes fesses sur une petite flaque d’eau et me relève aussitôt en m'exclamant « bien sûr la seule flaque de toute la ville est pour moi. Et j'entends derrière moi, en français, une voix d'homme me dire « pas grave ça ne se voit pas ». Je me retourne et deux hommes étaient assis eux aussi dans les marches, non seulement des français mais de plus des nantais, comme notre groupe. 
Nous avons commencé à discuter et à boire un verre avec eux, ils avaient une bouteille d'alcool à la main. Je n'avais pas l'habitude des alcools forts et rapidement Je me suis sentie euphorique, limite saoule. Les monos nous avaient laissés là pour aller faire un tour et du coup quand nous nous sommes rendus à la discothèque, ils n'ont pas vu que j'étais presque titubante. Mes copines m'aident à descendre les marches qui mènent à la boîte. 
Mon bel apollon est là, je suis aux anges, mais il va falloir que je me ressaisisse rapidement. Je commande une boisson gazeuse et sort sur la terrasse pour prendre un peu l'air même s'il est loin d'être frais. Lorenzo me rejoint. Je commence à me sentir un peu mieux, nous nous embrassons longuement avant de rejoindre mes amies sur la piste. Je vois alors que les monos sont arrivés et j'ai le droit à un regard foudroyant d'un des 2 qui en pince pour moi. Heureusement mon bel amant ne tarde pas à m’entraîner dehors sans qu'il me voit partir. 
Il m’entraîne dans les rues de la ville et je le suis sans même me poser la question de ce qu'il va faire de moi et où nous allons. Nous parcourons quelques rues et nous entrons dans une arrière cours, qui semble sans vis-à-vis, mais j'avoue ne pas avoir vraiment vérifié. Notre périple a fini de me dessaouler complètement et là il me plaque contre un mur et m'embrasse à pleine bouche, me caresse, passe ses mains sous mon tee shirt et dégrafe mon soutien gorge pour prendre mes seins à pleines mains. Je ne me prive pas et caresse également ce corps puissant et viril. Il passe ensuite ses mains sous ma mimi jupe et insère une d'entre elles dans ma culotte afin de venir caresser mon intimité et insérer un doigt dans ma chatte humide. Il degraphe son pantalon et sort son magnifique sexe de son caleçon, il a dû croire la veille que je n'aimais pas sucer un homme car il ne me demande rien. Il n'a toujours pas compris que j'étais vierge et bien innocente avant cette soirée. Et là il me soulève, passe ses bras sous mes jambes pour bien les écarter et insère son sexe dans le mien sans autre préliminaire. La position dans laquelle nous nous trouvons fait que la pénétration est profonde de suite et m'arrache un cri de douleur et de plaisir. C'est déchirant et intense en même temps. Je ne pensais pas éprouver de plaisir lors de mon dépucelage, encore moins vues les circonstances et la méthode. 
Il continu à me prendre de la sorte de façon virile mais malgré tout délicate, je vois dans ses yeux le plaisir qu'il prend. Il finit par me poser à terre, m'embrasse à nouveau et m’amène par la main vers des marchés, toujours dans la même cour. Il s'asseoit sur une des marches et me guide pour que je m'empale sur lui, et je m’exécute avec plaisir. Ainsi prise nous sommes dans les bras l'un de l'autre et nous pouvons partager des baisers fougueux pendant que nos mouvements respectifs le font s'insérer encore plus loin en moi. Je pense que c'est à ce moment que mon hymen s'est rompu mais je n'en ai pas mesuré de suite les conséquences. 
Mon beau Lorenzo a fini par jouir en moi et nous nous sommes enlacés repus de plaisir. Je me suis alors relevée et là un afflux de sang a commencé à couler le long de mes jambes. Effarée, à aucun moment je n'ai pensé que cela pourrait arriver et encore moins dans de telles proportions. Mon amant n'a pas vu de suite le sang couler et je commence à paniquer à l'idée de rejoindre la discothèque dans cet état et de devoir faire face aux monos et plus particulièrement celui qui m'apprécie. 
Nous traversons les mêmes rues emprêtées à l'aller, le sang continue de couler et atteint bientôt mes chaussures, je suis totalement effarée. Je me mets derrière Lorenzo et n’arrête pas de lui dire « caches moi », mots qu'il répète sans savoir ce qu'ils veulent dire, avec un accent prononcé.  Nous arrivons enfin à la discothèque et là je montre le sang à mon étalon et lui demande de m’indiquer les toilettes. Il m’indique l'endroit avec un regard effaré et je m'y engouffre en pleurs.  Là des femmes de ménage me voient arriver et pensent que j'ai mes règles, elles ne tardent pas à revenir avec du coton afin que je puisse me nettoyer les jambes. Des femmes adorables et dévouées. Des américaines entrent dans le local et me regardent désolées et fouillent leur sac à main et me tendent un tampon, pensant elles aussi que j'avais mes règles. Toujours en pleurs, j'arrive à leur décrire les copines avec lesquelles je suis venue et leur demande d'aller les chercher, ce qu'elles acceptent de faire gentiment. 
Je finis de me nettoyer, mets le tampon offert et me calme petit à petit. Mes copines arrivent paniqués car elles se demandaient justement où je pouvais me trouver et commençaient à sérieusement s'inquiéter puisqu'elles m’avaient vue partir encore éméchée avec le beau Lorenzo. 
Je leur explique ce qui vient de se passer et j'ai alors vu leur yeux s'écarquiller de stupeur et d’étonnement face à mon histoire. Elles étaient aussi vierges et attendaient sûrement le grand amour pour faire le grand pas comme beaucoup d’adolescentes. 
Une fois l'histoire finie je commence à paniquer à nouveau et à pleurer en leur demandant comment je vais faire avec les mons dans la salle en bas. Fort heureusement elles m’apprennent qu'ils sont partis depuis une bonne demie heure, je redescends donc avec elles dans la salle avec pour but d'y rester le moins possible. Nous nous asseyons et Lorenzo s’approche aussitôt et de façon très indélicate je l'envoie promener. Je lui en veux sans trop savoir de quoi puisque j’étais consentante et que j'ai adoré ça. Je pense que c’est à ce moment là qu'il a compris, il est donc revenu en me faisant comprendre comme il le pouvait qu'il était désolé et là je lui ai souris pour lui faire comprendre que je n’étais pas fâchée. 
Une fois le premier pas franchit, j'ai profité pleinement de la fin de mon séjour avec un autre charmant yougoslave deux soirs durant...

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